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Face aux défis majeurs que rencontrent notre société et notre économie – changement climatique, transition énergétique, pandémie COVID-19, concurrence globale, inégalités, dépendances stratégiques, conflits majeurs – l’Union européenne et les États Membres réfléchissent, se concertent et agissent. Des plans et des réformes majeures pour chaque citoyen européen comme le pacte vert pour l’Europe visant à être le premier continent neutre pour le climat en 2050, le plan de relance post Covid-19 NextGenerationEU de 750 milliards d’euros, le plan RepowerEU pour se passer du gaz, du pétrole et du charbon en provenance de Russie d’ici à 2027, le règlement européen sur les semi-conducteurs (European Chips Act) qui vise à renforcer la compétitivité et la résilience de l’Europe dans les applications et les technologies des semi-conducteurs, la législation industrie zéro émission nette (Net-Zero Industry Act) qui vise à relocaliser une partie de la production de technologies énergétiques propres sur le continent européen, ou encore la loi sur les matières premières critiques (Critical Raw Materials Act) qui vise à garantir un approvisionnement sûr et durable en matières premières critiques pour l’industrie européenne, ont été adoptées dans des délais records pour répondre aux grands enjeux contemporains.
Des secteurs industriels clés sont ciblés par ces politiques, parmi lesquels la microélectronique, les batteries, l’hydrogène, la mobilité, le cloud, l’intelligence artificielle, la cybersécurité, la santé, les biotechnologies, l’énergie, les industries intensives en CO2, … Ces secteurs au cœur des priorités stratégiques de l’Union européenne et des États Membres bénéficient de financements publics importants, et leurs projets façonnent notre avenir et celui des générations futures.
european economics accompagne ces entreprises et ces secteurs pour les aider à définir et implémenter des stratégies de financement public clés en main pour leurs projets stratégiques.
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L’industrie européenne des semiconducteurs est soumise à une rude concurrence mondiale. L’Europe bénéficie d’un positionnement stratégique en termes de capacité d’innovation, mais les usines tendent à être délocalisées en raison d’une structure de coût moins favorable et des soutiens publics massifs qui sont octroyés en Asie. Ceci vaut en particulier pour la production de wafers et pour le front-end manufacturing, où les investissements requis sont très importants et augmentent avec la performance des composants les plus avancés.
L’écosystème européen des semiconducteurs a bénéficié de financements publics importants en 2018 et 2023 à travers l’IPCEI on Microelectronics (1,9 milliards d’euros pour 43 projets dans 4 Etats Membres plus le Royaume-Uni) puis l’IPCEI ME/CT (8,1 milliards d’euros pour 68 projets dans 14 États Membres) visant à renforcer l’avance technologique européenne, à la transformer en opportunités de marché, et à coordonner les acteurs à tous les niveaux de la chaîne de valeur. En outre, en 2022, la Commission européenne a lancé le European Chips Act qui permet le financement des gigafactories de composants microélectroniques premières du genre en Europe, de façon à renforcer la résilience de l’industrie européenne vis-à-vis de ces technologies génériques clés.
european economics a accompagné 34 projets de l’industrie microélectronique dans le cadre de ces initiatives et a aidé ses clients (fabricants de wafers, IDM et fonderies) à sécuriser au total 11,1 milliards d’euros.
L’Europe s’est fixé des objectifs très ambitieux en matière d’électrification des transports et d’énergies renouvelables intermittentes. Ils nécessitent un recours massif aux batteries électriques. C’est pourquoi la production de batteries est devenue un enjeu stratégique pour l’Union européenne, qui cherche à réduire sa dépendance à l’égard des importations de batteries asiatiques – la Chine détient une part de marché mondial de 76%.
Il est donc crucial pour l’UE de développer une industrie européenne de la batterie qui soit innovante et compétitive, pour garantir sa souveraineté économique et atteindre ses objectifs environnementaux. L’industrie des batteries a bénéficié d’un financement public majeur en 2019 et 2021 à travers l’IPCEI on Batteries et l’IPCEI EuBatIn, deux grands projets collaboratifs auxquels 12 États membres apportent 6,1 milliards d’euros pour une soixantaine d’entreprises réparties sur l’ensemble de la chaîne de valeur de la batterie, comprenant l’extraction des matières premières, la conception et la fabrication des cellules et des packs de batterie, et enfin le recyclage.
En mars 2023, l’Europe a poursuivi la mise en œuvre de son plan d’action pour les batteries en les considérant comme l’une des technologies clés de son Net-Zero Industry Act. Le Critical Raw Materials Act témoigne quant à lui de la volonté de l’Union européenne de soutenir les investissements en amont la chaîne de valeur du secteur des batteries, visant à assurer un approvisionnement sûr et durable en matières premières critiques.
Enfin, de nombreux projets de gigafactories de batteries sont aujourd’hui en cours de développement, financés par le biais d’aides aux projets R&D (jusqu’à la première industrialisation) et du Temporary Crises & Transition Framework.
european economics a accompagné 24 projets dans la chaîne de valeur des batteries, pour un montant de financement public de 7,0 milliards d’euros.
Des volumes massifs d’hydrogène vert et bas-carbone vont devoir être produits dans la décennie qui vient pour décarboner des secteurs industriels fortement émetteurs de CO2 comme la sidérurgie, les raffineries, les cimenteries, la chimie… L’hydrogène sera aussi utilisé pour la mobilité lourde (camions, bateaux, trains) et pour le stockage des énergies renouvelables et intermittentes : solaire photovoltaïque et éolien.
L’Union européenne s’est fixé comme objectif d’atteindre une capacité installée de 40 GW d’électrolyseurs d’ici 2030. Entre juillet 2022 et mai 2024, la Commission européenne a validé quatre IPCEIs qui doivent permettre d’amorcer le développement du marché européen de l’hydrogène vert et bas-carbone. Dans le cadre de l’IPCEI Hy2Tech, 15 États membres financent à hauteur de 5,4 milliards d’euros la réalisation de 41 projets visant principalement la production d’électrolyseurs et de piles à combustible. L’IPCEI Hy2Use, de son côté, mobilise 5,2 milliards d’euros de financement public de 13 États membres pour 35 projets visant le déploiement de l’utilisation de l’hydrogène dans l’industrie. L’IPCEI Hy2Infra a alloué 6.9 milliards d’euros d’aide de 7 États membres pour 33 projets visant le déploiement d’électrolyseurs à grande échelle et d’infrastructures de transport. Enfin, dans l’IPCEI Hy2Move, 7 États membres se sont engagés à hauteur 1.4 milliards d’euros d’aide pour soutenir 13 projets innovants dans le domaine des usages de l’hydrogène pour la mobilité et le transport.
Depuis 2020, european economics a accompagné 70 projets dans la chaîne de valeur de l’hydrogène vert et bas-carbone, pour un montant de financement public de 11,6 milliards d’euros.

Microélectronique
Le secteur de la microélectronique, avec ses multiples applications dans les domaines de l’automobile, de la défense, de la santé, de l’énergie ou du numérique, est considéré comme stratégique en Europe. Il est l’objet de nombreuses opportunités de financement public.

Batteries
L’électrification de la mobilité et la montée en puissance des énergies intermittentes nécessitent que l’Europe dispose d’une puissante industrie des batteries. Des financements publics massifs sont mobilisés pour atteindre cet objectif.

Hydrogène
L’hydrogène est considéré comme un secteur clé en Europe pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Des financements publics importants sont fléchés vers les projets de développement et d’industrialisation d’électrolyseurs et de piles à combustibles, ainsi que vers des projets de décarbonation utilisant l’hydrogène et vers des projets d’infrastructures de transport et de distribution.