Secteurs d’activités
Face aux enjeux majeurs que rencontrent notre société – transition énergétique, pandémie de COVID-19 ou encore défis géopolitiques – l’Europe met un point d’honneur à soutenir activement des secteurs clés. Parmi eux, la microélectronique, la batterie, l’hydrogène, la mobilité ou encore le Cloud, qui façonnent non seulement l’avenir de l’Union Européenne, mais bénéficient également d’importants financements publics.
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Le secteur de la microélectronique est soumis à une rude concurrence mondiale. L’Europe est bien positionnée en termes de capacité d’innovation, mais les usines tendent à être localisées ailleurs en raison d’une structure de coût moins favorable. Ceci vaut en particulier pour la production de wafers et pour le front-end manufacturing, où les investissements requis sont très importants et augmentent à mesure que les noeuds technologiques et la performance des composants se réduisent.
Le secteur a été l’objet de financements publics massifs en 2018 et 2023 à travers l’IPCEI on Microelectronics (1,9 milliards d’euros pour 43 projets dans 4 Etats Membres plus le Royaume-Uni) puis l’IPCEI ME/CT (8,1 milliards d’euros pour 68 projets dans 14 États Membres) visant à renforcer l’avance technologique européenne et la coordination des acteurs. En 2022, la Commission européenne a lancé le European Chips Act qui permet le financement des gigafactories de composants microélectroniques premières du genre en Europe.
european economics a accompagné 26 projets de l’industrie microélectronique dans le cadre de ces initiatives pour un montant de financement public de 10,7 milliards d’euros, fléchés vers les fabricants de wafers, les IDM et les fonderies.
L’Europe s’est fixé des objectifs très ambitieux en matière d’électrification des transports et d’énergies renouvelables intermittentes. Ils nécessitent un recours massif aux batteries électriques. C’est pourquoi la production de batteries est devenue un enjeu stratégique pour l’Union européenne, qui cherche à réduire sa dépendance à l’égard des importations de batteries asiatiques – la Chine détient une part de marché mondial de 76%.
Il est donc crucial pour l’UE de développer une industrie européenne de la batterie qui soit innovante et compétitive, pour garantir sa souveraineté économique et atteindre ses objectifs environnementaux. L’industrie des batteries a bénéficié d’un financement public majeur en 2019 et 2021 à travers l’IPCEI on Batteries et l’IPCEI EuBatIn, deux grands projets collaboratifs auxquels 12 États membres apportent 6,1 milliards d’euros pour une soixantaine d’entreprises réparties sur l’ensemble de la chaîne de valeur de la batterie, comprenant l’extraction des matières premières, la conception et la fabrication des cellules et des packs de batterie, et enfin le recyclage.
En mars 2023, l’Europe poursuit la mise en œuvre de son plan d’action pour les batteries en les considérant comme l’une des technologies clés de son Net-Zero Industry Act. Le Critical Raw Materials Act témoigne quant à lui de la volonté de l’Union européenne de soutenir les investissements en amont la chaîne de valeur du secteur des batteries, visant à assurer un approvisionnement sûr et durable en matières premières critiques.
Enfin, de nombreux projets de gigafactories de batteries sont aujourd’hui en cours de développement, financés par le biais d’aides aux projets de R&D (jusqu’à la première industrialisation) et du Temporary Crisis & Transition Framework.
european economics a accompagné 24 projets dans la chaîne de valeur des batteries, pour un montant de financement public de 7,0 milliards d’euros.
Des volumes massifs d’hydrogène vert et bas-carbone vont devoir être produits dans les décennies qui viennent pour décarboner des secteurs industriels fortement émetteurs de CO2 tels que la sidérurgie, les raffineries, les cimenteries et la chimie. L’hydrogène sera aussi utilisé dans le domaine de la mobilité lourde (camions, bateaux, trains) et du stockage des énergies renouvelables et intermittentes comme le solaire photovoltaïque et l’éolien.
L’Union européenne s’est fixé comme objectif d’atteindre une capacité installée d’au moins 6 GW d’électrolyseurs pour la production d’hydrogène vert et bas-carbone d’ici 2024, objectif qui devrait passer à 40 GW d’ici 2030. Dans le cadre de la feuille de route stratégique établie par la Commission européenne en 2020, des financements publics massifs soutiennent le développement des chaînes de valeur des électrolyseurs et des piles à combustible, ainsi que les investissements dans la production, le transport et la distribution d’hydrogène.
En juillet 2022 et en septembre 2022, la Commission européenne a validé deux IPCEI qui permettront d’amorcer le développement du marché européen de l’hydrogène vert et bas-carbone. Dans le cadre de l’IPCEI Hy2Tech, 15 États membres financent à hauteur de 5,4 milliards d’euros la réalisation de 41 projets visant principalement la production d’électrolyseurs et de piles à combustible. L’IPCEI Hy2Use, de son côté, mobilise 5,2 milliards d’euros de financement public de 13 États membres pour 35 projets visant le déploiement de l’utilisation de l’hydrogène dans l’industrie.
Deux IPCEI sur l’hydrogène supplémentaires sont en cours d’évaluation par la Commission européenne: Hy2Mobility pour les applications de l’hydrogène dans la mobilité, et Hy2Infra pour le déploiement d’infrastructures de transport et de distribution hydrogène. En 2022 et 2023, plusieurs milliards d’euros ont aussi été octroyés par certains Etats membres pour décarboner des secteurs stratégiques comme la sidérurgie.
european economics a accompagné 78 projets dans la chaîne de valeur de l’hydrogène vert et bas-carbone, pour un montant de financement public de 12,9 milliards d’euros.
Selon l’Agence européenne du médicament, 80 % des principes actifs pharmaceutiques sont fabriqués en Chine et en Inde, et 40 % des médicaments commercialisés dans l’Union européenne sont importés*.
Les anticancéreux (chimiothérapies), les anti-infectieux (vaccins) et les médicaments du système nerveux (antiépileptiques, antiparkinsoniens) ont été particulièrement touchés par ces pénuries.
Face à ce constat, l’Europe a fait de la santé et des biotechnologies un de ses enjeux majeur de sa politique industrielle et a mis en place de nombreuses opportunités de financements publics pour inciter les investissements dans les HealthTech qui regroupent trois types de technologies majeurs :
- Les Biotechs, qui sont principalement axées sur la santé, en particulier l’oncologie.
- Les Medtechs, qui concernent les nouvelles technologies pour les dispositifs médicaux et de diagnostic
- La e-santé, qui englobe les nouveaux outils de transformation numérique, la connectivité des dispositifs médicaux, la télémédecine et l’intégration de l’IA pour le diagnostic.
En 2022, la Commission européenne a validé un premier IPCEI santé. 16 pays membres y participent pour soutenir la création de nouvelles thérapies, telles que des molécules ou des thérapies avancées.
Les Énergies Renouvelables (ENR) telles que l’énergie solaire, éolienne, géothermique, hydraulique et marémotrice ainsi que les biocarburants et biogaz ont une opportunité de contribuer à la décarbonation au côté du nucléaire bas-carbone.
Le REPowerEU adopté par la Commission Européenne le 18 mai 2022 permet aux États membres d’avoir accès à des aides d’État ou subventions européennes pour développer et accélérer le déploiement des ENR.
Une enveloppe de 72 milliards d’euros a été prévue à cet effet.
Il est à noter que l’énergie solaire a une place importante dans les ambitions de l’Union Européenne qui vise à doubler la capacité solaire photovoltaïque d’ici à 2025 et à installer 600 GW de capacités de production d’ici à 2030.
L’Europe mise en aidant le secteur dans la fabrication et le développement des technologies des panneaux solaires pour réduire sa dépendance des panneaux fabriqués en Chine.
Le Cloud est devenu un élément important de l’économie numérique et est destiné à devenir une brique essentielle de l’économie en général, en fournissant les outils nécessaires à l’innovation dans des secteurs allant bien au-delà du numérique, tels que les voitures autonomes, les chaînes de production automatisées, les bâtiments connectés, les objets connectés, la gestion des réseaux électriques distribués et les traitements massifs de données climatiques.
Mais les principaux fournisseurs de ces services sont souvent des entreprises extra-communautaires qui peuvent être soumises à des législations étrangères qui ne sont pas soumises à la protection des données.
Dans le but de garantir la souveraineté numérique des États membres et de leur fournir les capacités de Cloud nécessaires pour participer aux prochaines évolutions technologiques, tout en respectant les engagements de l’Europe en faveur de l’environnement, en 2021 la commission européenne a validé l’IPCEI on Next Generation Cloud Infrastructure and Services (IPCEI-CIS) pour un montant total d’environ 1,5 milliard d’euros.
Il réunit 11 États membres : la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la Belgique, le Luxembourg, la Slovénie, la Hongrie, la Tchéquie, la Pologne et la Lettonie. L’objectif principal de l’IPCEI-CIS est de développer une offre de Cloud européenne verte dans les domaines de rupture technologique, tels que le edge computing.

Microélectronique
Le secteur de la microélectronique, avec ses multiples applications dans les domaines de l’automobile, de l’énergie ou du numérique, est considéré comme stratégique en Europe est il est l’objet de nombreuses opportunités de financement public.

Batteries
L’électrification de la mobilité et la montée en puissance des énergies intermittentes nécessitent que l’Europe dispose d’une puissante industrie des batteries. Des financements publics massifs sont mobilisés pour atteindre cet objectif.

Hydrogène
L’hydrogène est considéré comme un secteur clé pour l’Europe pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Des financements publics massifs sont fléchés vers la chaîne de valeur des électrolyseurs et des piles à combustibles, ainsi que vers les projets de décarbonation.

Santé & Biotechs
La pandémie de la Covid-19 a mis en avant certaines défaillances du dispositif de recherche, d’innovation en biotechnologie et une forte dépendance à l’Asie et aux EU en ce qui concerne l’industrie pharmaceutique.

Énergie
Il est devenu évident que l’Union Européenne doit accélérer sa transition énergétique en raison de la guerre en Ukraine et de la flambée des prix du gaz.

Cloud
Le Cloud est vital pour l’économie numérique et devient clé pour l’ensemble de l’économie, y compris l’innovation dans divers secteurs.